Noël sans le sapin
Solidarité

Documentaire : Noël sans le Sapin

Noël sans le Sapin, et sans la Maison d’ailleurs…

Après une école d’audiovisuelle, Hugo Bardoula réalise en freelance des vidéos de communication pour les entreprises.

En parallèle, il développe une chaine YouTube (2 Mains Production) où il réalise des documentaires sur les sujets qui lui semblent plein de préjugés en surface. Il aime découvrir ce qui se cache derrière.

Hugo côtoie des SDF de Meaux depuis des années déjà et c’est tout naturellement qu’est née l’idée commune de faire un reportage sur leur vie, leur histoire et leur combat quotidien : Noël sans le Sapin.

« Je connaissais surtout Lamine et ça l’a tout de suite emballé de raconter son histoire. Pour moi la vidéo sert à raconter et à expliquer. J’aime bien Lamine et Jessica, les personnes peuvent facilement s’identifier à eux. »

« Les SDF, ce ne sont pas juste des gens qu’on croise 10 minutes, eux ils vivent ça 24h/24h pendant des années. »
Hugo Bardoula

« Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’endroit où ils vivent, surtout quand on voit que l’hiver arrive. Il y a des personnes qui vivent là et qui ont plus de 60 ans. Ils sont complètement abandonnés là. J’aimerais faire un deuxième documentaire, sur le monde du social pour pouvoir creuser les solutions après ce constat dramatique. »

« J’ai envoyé la vidéo à la Mairie de Meaux mais je n’ai eu aucun retour et je ne crois pas que j’en aurai. »

 

Extrait du documentaire : Noël sans le Sapin, et sans la Maison d’ailleurs…

 

Voir le documentaire complet « Noël sans le Sapin »

 

 

Retranscription de l’extrait du documentaire :

Lamine « Là on dort dans la Favelas pas loin du cimetière. Je dormais dans ma tente quand je me suis fait expulsé. Et là maintenant je suis dans quoi ? Je suis dans une cabane où il y a des rats, des écureuils… il y a même des sangliers qui se baladent la nuit. On rigole, mais c’est la vérité ! Des biches, tu es dans la nature, sans eau, sans électricité. Copé il fait quoi ? Il ne fait rien pour nous ? On habite ici, où je dors, dans la favelas où la police ne va plus à Meaux. 
C’est le seul truc qui est bien, voilà, ce sont les toilettes sèches. Sinon  c’est vraiment en autarcie, sans eau, sans électricité. En ce moment, on est 4 ici. Il y a ma femme normalement. Il y a mon pote qui est là et normalement il y a sa femme. Et voilà dans les conditions où on est avec des rats et des feuilles. On a essayé d’improviser un pieu, on essaye de se débrouiller. Il y a des trous de rats, c’est à deux doigts de s’écrouler. Voilà où je dors, moi et ma femme on dort là. J’ai une poutre là et une poutre là qui tiennent.
Un jour je vais mourir, ici. »

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